Sophie G. Lucas

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Sophie G. Lucas
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Œuvres principales
Nègre blanche (2007), Moujik Moujik (2010), Notown (2013), Témoin (2016)

Sophie G. Lucas, née en 1968 à Saint-Nazaire, est une poétesse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 2003, Sophie G. Lucas obtient une bourse découverte du Centre national du livre (CNL). Elle rédige son premier texte Ouh, la Géorgie pour la revue Décharge en 2005. Elle est également l’auteure d’articles dans un quotidien local, de notes de lectures sur le site terreaciel, ainsi que des portraits de poètes et poétesses pour la Maison de la Poésie de Nantes et la revue Gare Maritime[1],[2].

L'auteure mêle dans ses textes une approche intime et autobiographique, à un regard social et documenté du monde qui l'entoure. La poétesse est révélée en 2007 avec la publication du recueil de poèmes Nègre blanche aux éditions Le Dé bleu[3]. L'ouvrage évoquant la mort de son père est lauréat du Prix de Poésie de la ville d’Angers présidé par le poète français James Sacré[4].

Par le prisme de la poésie, Sophie G. Lucas évoque la situation des personnes sans domicile fixe avec Moujik Moujik (2010) ou encore le phénomène de désertification de la ville de Détroit dans Notown (2013)[5], suivis de Témoin (2016)[6].

En 2023, elle publie son premier roman : Mississippi, La geste des ordinaires[7], publié aux Editions La Contre Allée[8]. Ecrit à partir de recherches historiques sur la généalogie personnelle de Sophie G. Lucas[9] ce récit est une épopée qui rend hommage aux gens ordinaires, pour qui l'auteure a une attention toute particulière, pleine de dignité[10],[11].

Publications[modifier | modifier le code]

Recueil de poèmes[modifier | modifier le code]

  • Sous le ciel de nous, La Contre Allée, 2007
  • Nègre blanche, Éditions L'idée bleue, Coll. Le dé bleu, 86p, 2007 (ISBN 2840312263)
  • Panik, Le Chat qui tousse, 2008
  • Moujik Moujik, Éditions des états civils, 2010 (ISBN 2919098004)
  • Prendre les oiseaux par les cornes, Le Chat qui Tousse, 2010
  • Se recoudre à la terre (avec neige), La Contre Allée, Coll. Lampes de poche, 2011
  • Carnet d’au bord, Potentille, 2013
  • Notown, Éditions des états civils, 2013
  • La Fille avec qui je volerais des chevaux, Éditions du Petit Flou – dans la cour des filles, 2015
  • Témoin, La Contre Allée, Coll. La Sentinelle, 96p, 2016 (ISBN 2917817534)
  • Ordinaire, La Porte, 20p, 2016[12]
  • Moujik Moujik suivi de Notown, La Contre Allée, Coll. La Sentinelle, 192p, 2017 (ISBN 2917817925)
  • Assommons les poètes !, La Contre Allée, Coll. Les périphéries, 160p, 2018 (ISBN 2917817976)

Autres publications[modifier | modifier le code]

Roman[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guillaume Lecaplain, « Aujourd'hui, «banks for the swallows» (et autres vers) », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Quand la poète Sophie G. Lucas se livre », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Nantes. Rencontrez trois auteurs nantais aux Biens Aimés », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Sophie G. Lucas », sur La contre allée (consulté le ).
  5. « Des lectures et des rencontres au festival de littérature », sur lavoixdunord.fr, .
  6. « Sophie G. Lucas », sur Maison de la Poésie de Nantes,.
  7. Carla Butting, « ENTRETIEN. "Ce livre, c'est vraiment un gros élan de vie", Mississippi, le premier roman de Sophie G.Lucas rend les gens ordinaires extraordinaires », France 3 Pays de la Loire,‎ (lire en ligne)
  8. Alain Nicolas, « Sophie G. Lucas, une portraitiste qui transforme le réel - L'Humanité », sur humanite.fr, (consulté le ).
  9. Marine Landrot, « Mississippi, Sophie G. Lucas », Télérama,‎ (lire en ligne)
  10. Isabelle Rüf, « «Mississippi» de Sophie G. Lucas, dans la boucle du fleuve », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  11. Geneviève Simon, « "Mississippi" de Sophie G. Lucas: un tourbillon de vie, de colère, de volonté », La Libre,‎ (lire en ligne)
  12. Balval Ekel, « Ordinaire, Sophie G. Lucas », sur lacauselitteraire.fr (consulté le ).
  13. « « Lettres aux jeunes poétesses », dirigé par Aurélie Olivier : le feuilleton littéraire de Camille Laurens », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]